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GALERIE

Lieu et date du reportage : janvier et novembre 2024 / Le Mas de Londres
Communauté de Communes du Grand Pic Saint Loup
Département : Hérault / Région :  Occitanie / Pays : France

Situation géographique des sites d’envols : Google Maps

Infos sur le lieu et son histoire : Site officiel

Conditions météo de la prise de vue : trois tentatives de survols par nord-ouest 15 km/h et nord 25 km/h

Données techniques : Prises de vues avec caméra GoPro Hero 10 black en auto-KAP sur nacelle rotative et pendulaire de ligne / Types de cerfs-volants  :   Delta John Havlicek de 4.80m d’envergure / Altitude des photos : 50 à 150 m

Photographes Kapistes : Club OK Mistral de St Gély du Fesc

Auteur de l’article (sans IA) : Michel Trouillet

Histoire d’une photo

Le pays des Maslondrais et des Maslondraises

Nous sommes bien loin de son homonyme anglais, le Mas est en fait le rassemblement de 12 hameaux dispersés sur la plaine de Londres. C’est plutôt Loundro¹ qui est à l’origine du nom, commun à tous les villages qui se sont ancrés ici, sur ce qui n’était, aux temps médiévaux, qu’un grand marécage inhospitalier.

Aujourd’hui, les paysans ont façonné le paysage et asséché les eaux stagnantes. Au Mas de Londres, il ne reste du château médiéval qu’un seul un tronçon de remparts percé de meurtrières. Il fut en effet remplacé au XVIe par une belle demeure bâtie par le seigneur du lieu, un membre de la famille Roquefeuil, disparue aujourd’hui, il servit de carrière pour les constructions du village. Seule l’église romane du XIIe siècle est restée le témoin de cette époque.C’est sur les bords des eaux bleues du réservoir collinaire de la Jasse, que nous avons débuté nos randonnées photographiques aériennes du projet « Pic en vol ». La face nord du Pic est la plus abrupte, ici, la montagne porte bien son nom. Il nous fallait être prudents, car une école de vol à voile renommée, basée sur le territoire du Mas de Londres, entraine ses élèves pilotes sur les puissantes ascendances des falaises de l’Hortus et du Pic Saint-Loup. Nos envols, sur les rives du lac bleu, furent donc brefs et limités en altitude, nous étions à l’affût du moindre bruit de moteur des remorqueurs des planeurs, qui décollaient toutes les 30 minutes de la piste située à moins de deux kilomètres de notre position. Le jeu en valait la chandelle, car l’endroit relevait du sublime, surtout en prenant, à notre tour, de l’altitude. Nous avions par la suite tenté plusieurs envols au cœur du village historique. A moins de 100 m de la mairie, sur le chemin du mas de Garonne, nous avions trouvé un champ en jachère et non cloturé. Au premier envol, des hennissements de l’autre côté d’un rideau d’arbres, avaient interrompu notre séance de K.A.P. les animaux doivent aussi être autant respectés que les gens, nos cerfs-volants n’étaient pas les bienvenus ici. C’est donc dans un autre pré, non cultivé, que nous avons échoué, sur la route de Saint-Martin de Londres, mais pour un survol qui restera panoramique.

Nous avons finalement repéré, du côté du GR 60, quelques espaces bien orientés. Par vent de nord, un survol de l’église et du village historique sera peut-être possible. Rien n’est jamais gagné d’avance, il faudra revenir.

1Loundro aurait signifié « bourbe, eaux croupissantes» et les termes Lundras, Lundrias, Doundras, qui après mutation ont donné Londres, ont été utilisés dans les écrits médiévaux pour caractériser ce vallon aujourd’hui asséché.

Le réservoir de la Jasse (lac du Mas de Londres)