Notre Dame de Londres : le château paysan


GALERIE


Lieu et date du reportage : Mai 2022 et décembre 2024
Notre Dame de Londres
Communauté de Communes du Grand Pic Saint Loup
Département : Hérault / Région :  Occitanie / Pays : France

Situation géographique des sites d’envols : Google Maps

Infos sur le lieu et son histoire : Site officiel

Conditions météo de la prise de vue : Temps clair par vent d’est de 8km/h

Données techniques : Prises de vues avec caméra GoPro Hero 10 black en auto-KAP sur nacelle rotative et Ricoh G3 avec retour vidéo / Types de cerfs-volant :   Delta KAP de 5m d’envergure et delta Conyne de 2.5m / Altitude des photos : 50m à 150m

Photographes Kapistes : Club OK Mistral de St Gély du Fesc et Pierre Lesage (Polynésie)

Auteur de l’article (sans IA) : Michel Trouillet

Histoire d’une photo

Le pays des Londrins et des Londrines


Petite merveille du bassin de Londres, Notre-Dame-de-Londres1 fut le passage obligé à faire découvrir notre ami polynésien cerf-voliste kapeur, venu tout spécialement visiter le sud et la région autour du Pic Saint-Loup. Petit village certes, mais au patrimoine exceptionnel avec son château-fort, son église romane à deux nefs, sa vierge bleue et ses championnats de tambourin.

C’est depuis le ciel que la découverte fut la plus spectaculaire, par la richesse des contrastes et des couleurs, mais aussi l’écrin des montagnes autour du Pic, avec, en fond de décor, les sommets cévenols et sur l’horizon, l’imposant mont Aigoual… De quoi émerveiller notre invité et nous également par la même occasion. Pour arriver à nos fins, pas moins de quatre reportages sur deux ans furent nécessaires. La météo n’est pas une science exacte. Entre les saisons trop ensoleillées, où l’atmosphère est brumeuse de chaleur et la lumière écrasante, et les périodes venteuses, où voler relève des sept travaux d’Hercule… Nous avions dû remettre maintes fois nos projets de vols photographiques. Mais, en ce début mai 2022, toutes les conditions étalent miraculeusement réunies, sans intercession de la vierge bleue de Notre-Dame-de-Londres.
Un vent de sud de 20 km/h, rarissime ici, une température printanière, une belle lumière et l’absence du tourisme, parfois très présent dans cette commune, en pleine saison…Il nous restait à trouver les terrains d’envols. Ici le foot et le tambourin ont de beaux équipements, mais trop excentrés pour shooter le patrimoine de la commune. En fouinant, c’est du coté de la cave coopérative que nous avons découvert un pré providentiel, face au château. L’espace était grand et c’était préférable puisque nous souhaitions faire notre shooting aérien simultanément, avec deux cerfs-volants. Le vent peut être espiègle même en soufflant du sud, ce fut le cas. A 150 m du sol, l’un de nos deltas s’est enroulé sur une thermique, tel un rapace cherchant les ascendances, nos lignes se sont évidemment croisées. Les quelques centaines d’€uros de matériels suspendus étaient en péril, mais avec calme nous avons appliqué la procédure : « se rapprocher ». Ni frottements, ni cisaillements des fils et ,au final, un beau reportage au-dessus de cet endroit emblématique proche des falaises de l’Hortus et des roches verticales Pic Saint-Loup.

Une belle émotion et un peu d’adrénaline qui porteront le souvenir de notre territoire jusque Tahiti.

1 À l’époque celtique, Llyn dinas, devenu la ville de Londres, désignait « la colline de l’étang » chez nos voisins anglais. En Languedoc, Loundro aurait signifié « bourbe, eaux croupissantes » et les termes Lundras, Lundrias, Doundras, qui après mutation ont donné Londres, ont été utilisés dans les écrits médiévaux pour caractériser notre vallon aujourd’hui asséché.

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