
GALERIE ciel








GALERIE sol








Lieu et date du reportage : janvier et novembre 2024 / Saint-André-de-Buèges
Communauté de Communes du Grand Pic Saint Loup
Département : Hérault / Région : Occitanie / Pays : France
Situation géographique du site d’envol : St André de Buèges Google Maps
Décollage Seranne Google Maps
Infos sur le lieu et le site : Site officiel
Conditions météo de la prise de vue : orageux et pluvieux, vent de 20 à 50 km/h en janvier / beau temps, vent perturbé de 0 à 5 km/h en novembre
Données techniques : Prises de vues avec caméra GoPro Hero 10 black en auto-KAP sur nacelle rotative et DJI pro / Types de cerfs-volants : Delta F10 de 3m d’envergure / Altitude des photos : 50 à 150 m
Photographes Kapistes : Club OK Mistral de St Gély du Fesc, Gaël et Michel Trouillet
Auteur de l’article (sans IA) : Michel Trouillet
Histoire d’une photo
Le pays des Andrébuègeois et des Andrébuègeoises
Vraiment, le territoire du Grand Pic Saint-Loup regorge de petits coins secrets : trois maisons, une église avec un patio, quelques gîtes ruraux de caractère et 36 habitants au plus fort de l’année. Voilà une commune où l’on ne se ruinera pas en études démographiques.
Pourtant, pour entreprendre la découverte de cet endroit, nous avons dû fournir les efforts les plus harassants de tout notre projet. Tout d’abord, prendre de la hauteur en rejoignant, depuis Saint-André-de-Buèges1, le décollage des parapentes sur le toit de la Séranne, un vrai chemin de croix en passant par celui du sanctuaire de Notre-Dame-du-Suc, puis 1 000 m de dénivelé et quatre heures de marche éprouvante dans la caillasse, et enfin, un vol épique entre deux cellules orageuses.
Notre seconde randonnée photographique fut plus « confortable », mis à part la découverte d’un hameau qui a su se mettre à l’abri de tous les vents. Après quelques arpentages pour trouver un endroit dégagé et venté, peine perdue, c’est un champ en jachère qui a accueilli nos cerfs-volants au milieu des herbes folles et des buissons d’épineux. Même le vent relatif, en courant et en rembobinant des centaines de mètres de ligne, n’aura permis que quelques timides envols. Sur la Séranne, nous avions failli nous envoler et être foudroyés ; ici, nous resterons cloués au sol. Décidément, la photo aérienne par cerf-volant, c’est du sport.
La haute muraille de la Séranne, qui fait barrage aux vents de nord et d’ouest, nous a plongés dans une grande perplexité. Fallait-il abandonner toutes tentatives d’intégrer cette commune dans le projet « Pic en Vol », ou bien prendre racine dans un bivouac à durée indéterminée, histoire d’attendre les bonnes conditions de vent et de météo ?
L’attente risquait d’être longue et, pour la première fois, nous avons fait appel à la technologie des drones pour inventorier depuis le ciel ce patrimoine caché ou oublié. Quelques minutes de survol, sans brûler une seule calorie, et finalement, quelques clichés qui révéleront une oasis de calme et de sérénité qui ne connaîtra jamais le sur-tourisme, et c’est mieux ainsi.
1 Étymologie : Le mot, issu du gaulois « balga », se rapporte à un terrain profond et humide, probablement telle qu’apparut la vallée à ses habitants de l’époque.
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