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Lieu et date du reportage : janvier 2022 / plan d’eau de la Jasse au Mas de Londres
Département : Hérault / Région : Occitanie / Pays : France
Situation géographique : lien Google Maps
Conditions météo de la prise de vue : Conditions anticycloniques, courant thermique orienté Nord de 2 à 3 km/h
Données techniques : Caméra Dji mavic air 2 et Gopro Hero 4 black / Type de cerf-volant (photographié en premier plan) : Delta Autrichien (John. Havlicek) de 4.70 m d’envergure / Altitude des photos : 50 m
Photographe Kapiste et pilote de drones : Gaël Trouillet et OK Mistral
Auteur de l’article (sans IA) : Michel Trouillet
Ce que nous avons aimé :
La vue impressionnante du Pic depuis cet endroit et le jeu des couleurs et des lumières hivernales, sous un ciel d’un bleu insolent. Le « lac » de la Jasse, en cette saison, offre des reflets émeraude d’une surprenante profondeur. Un vrai sujet de photographie pour amateurs exigeants.
Histoire d’une photo :
Cette photo marque à la fois le point de départ de notre projet « picenvol.fr », mais aussi la renaissance des activités collectives après deux années d’alternances entre isolement, attentes et espoirs déçus. Un vrai bol d’oxygène en cet hiver, aussi surprenant qu’inquiétant avec ses 22° au soleil un 30 janvier, sur les sentiers du Pic St loup. Une dizaine de cerfs-volistes de notre club avaient répondu présents pour cette première « rando-CV » du genre
L’affluence sur le lieu, en un aussi beau dimanche, révèle tout l’attrait de nos paysages héraultais sur les citadins en recherche d’authenticité. Vu les conditions météo et l’absence de vent, nous savions que le vol serait difficile et la prise de vues par cerf-volant probablement impossible. Mais nous avions l’écrin et le sujet ; le moment était donc venu de tenter le premier selfie aérien cerf-voliste de l’histoire du Pic et depuis le jurassique (une paille !).
Pour cela, nous avons eu recours à la technologie avec un pilote de drones au fait de la réglementation aérienne. Sur la carte de l’écran de pilotage, la marge de manœuvre était étroite : altitude maximum autorisée de 50 m et une zone interdite de survol en raison des activités de l’école de vol à voile (Les planeurs du Pic St loup), toute proche ainsi que de la zone démilitarisée, mais non désactivée.
La découverte de ces vues, sous un angle inédit avec un cerf-volant pareil à David face au géant Loup, fut un émerveillement qui aura certainement interpellé et intrigué les promeneurs que nous avons croisés, comme Pascal fondateur passionné de SPELEBASE.
Comme quoi le fil de nos machines volantes, qui bravent l’azur, peuvent aussi se connecter aux mondes souterrains et être le trait d’union entre beaucoup de passionnés,
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