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GALERIE ciel et sol

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Lieu et date du reportage : janvier 2023 / Saint-Hilaire-de-Beauvoir
Communauté de Communes du Grand Pic Saint Loup
Département : Hérault / Région :  Occitanie / Pays : France

Situation géographique des sites d’envols :

Côté Village : Google Maps

Infos sur le lieu et son histoire : Site officiel

Conditions météo de la prise de vue : 4 survols et deux visites. La première en fin de journée par Mistral de 50 km/h et une lumière hivernale déclinante, la seconde en début d’après midi par vent de nord de 15 km/h et temps clair.

Données techniques : Prises de vues avec caméra GoPro Hero 11 black en auto-KAP sur nacelle rotative / Types de cerfs-volants  :   Delta John Havlicek de 3,80 m d’envergure et delta Conyne X’trem de 3m pour grands vents. / Altitude des photos : 50 à 150 m

Photographes Kapistes : Club OK Mistral de St Gély du Fesc

Auteur de l’article 5sans IA) : Michel Trouillet

Histoire d’une photo

Le pays des Saint-Hilairois et des Saint-Hilairoises

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Situé à l’extrémité est du territoire du Grand Pic Saint-Loup, Saint-Hilaire-de-Beauvoir porte bien son nom : Beauvoir¹, ou « voir beau » en langage jeune. C’est effectivement le cas dans ce lieu authentique et en surplomb d’une campagne agricole, même si notre balise minérale du Pic se devine à peine à l’horizon. Dans ce village, si l’on recherche la tranquillité et la contemplation d’une belle campagne, c’est l’endroit idéal pour se ressourcer.

En cette fin d’année 2023, rejoindre le lieu de notre reportage, sur cette commune en lisière du Gard, fut une véritable épreuve. De gros travaux de voirie, l’absence de panneaux indicateurs et une panne de réseau nous avaient fait échouer dans la localité voisine de Galargues. Plus d’une heure pour trouver un stationnement, au milieu du chantier, puis arpenter à pied un endroit qui ne répondait pas vraiment aux promesses d’une « belle vue ». Après avoir constaté notre « bévue » (sans mauvais jeu de mots), nous avons réussi à rejoindre notre objectif, mais après un très long détour par Sommières, dans le Gard. Finalement, notre premier survol, en fin de journée hivernale, fut plutôt musclé avec des rafales à 70 km/h, dans une lumière pas vraiment au rendez-vous ; en décembre, au solstice, le soleil est au service minimum. Il nous faudra revenir.
Quatre jours plus tard, un anticyclone et une queue de Mistral nous offraient l’occasion d’une séance photo de rêve, sans détours routiers cette fois, le GPS étant opérationnel. Encore un accueil bienveillant de la part de la secrétaire de mairie et l’accès au parking, au cœur du village, qui nous a permis de profiter d’une belle occasion de découvrir, en prenant de la hauteur, ce qu’il y avait de si beau à voir ici. Nous n’avons pas été déçus, d’autant que la lumière des heures dorées était au rendez-vous. On prétend que du haut du clocher de 25 m, la vue sur les Cévennes est à couper le souffle ; depuis nos cerfs-volants, elle est devenue vertigineuse.

À Saint-Hilaire, la montagne se fait moins présente, elle ponctue l’horizon où pointe le sommet du Pic Saint-Loup. Entre le relief des Cévennes et le clocher, une grande plaine donne au village des allures de fier bastion, comme une vigie pour perdre son regard sur un jardin façonné par les hommes et la paysannerie depuis plus d’un millénaire.

1 Appuyé sur la colline du nom de Bellevue, entouré de bois et de garrigues, traversé par trois petits ruisseaux (le Budel, le Valat et la Capoulère), ce village se veut être un endroit agréable à vivre.